Les principaux objectifs
de l'IM-2 comprennent le déploiement de la foreuse TRIDENT de la NASA
et du spectromètre de masse MSolo pour plonger
jusqu'à 1 mètre sous la surface lunaire,
démontrant les processus nécessaires à
la découverte de substances volatiles essentielles
à la vie comme l'eau et le CO2.
De plus, la mission introduit des capacités de
mobilité innovantes avec le Micro Nova Hopper
d'Intuitive Machines, baptisé Grace, permettant
une traversée jusqu'à 2 kilomètres
depuis l'atterrisseur, ainsi qu'une imagerie
détaillée de la surface et la
possibilité d'explorer des cratères. En
complément de ces avancées, un rover
équipé du système de communication de
surface lunaire de Nokia testera des solutions de communication haut
débit et longue portée adaptées aux
futures applications spatiales, élargissant ainsi le
répertoire technologique de la mission.
Voici un
résumé synthétique de la mission
lunaire IM‑2 (Athena) :
IM‑2, opérée par Intuitive Machines dans le cadre
du programme CLPS de la NASA, est la deuxième mission
lunaire privée réalisée en
février 2025 avec un atterrisseur Nova‑C nommé
Athena
Lancée le 27 février
2025 à 00h16 UTC par une fusée
Falcon 9 depuis Cap Canaveral, la mission visait une zone
près du pôle Sud lunaire, sur le plateau
Mons Mouton
Athena a touché le sol lunaire le 6 mars 2025 à
17h28:50 UTC, mais a atterri sur le côté,
bloquée dans un cratère avec une orientation
inhabituelle qui a compromis l’ensoleillement de ses panneaux
solaires
Le lendemain, 7 mars, Intuitive Machines a annoncé la fin de
la mission, car la sonde n’a pas pu recharger ses batteries
et se trouvait trop dans l’ombre
Malgré l’échec d’exploitation
à long terme, Athena a déployé des
instruments clés, dont la foreuse PRIME‑1 (TRIDENT +
spectromètre MSolo), une petite plateforme mobile MAPP, un
rover japonais Yaoki, un drone "hopper" Grace et un réseau
cellulaire lunaire via Nokia
Elle a transmis images et données préliminaires
sur la composition du sol lunaire, les possibles glaces d’eau
et les performances des technologies testées, avant
l’arrêt de ses systèmes
L’atterrissage du Nova‑C a connu un défaillance
des altimètres laser, ce qui a
désorienté la descente, provoqué le
basculement, et laissé le lander sur son flanc