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Des vols touristiques
critiqués
Les vols touristiques menés par Blue Origin font l’objet de critiques, ne serait-ce que sur le bilan carbone de ces vols organisés pour un plaisir égoïste : accéder le temps de quelques minutes à l’espace, au-dessus des 100 kilomètres d’altitude (la hauteur qui par convention délimite l’atmosphère de l’espace). D’autres s’en prennent au symbole que représente un tel « caprice de riches ». Ces reproches n’ont pour l’instant pas dissuadé Blue Origin de poursuivre dans cette direction, en témoigne l’organisation du vol NS-20. L’entreprise n’a toutefois pas organisé que des vols ludiques. La mission NS-17 était inhabitée par exemple, et a servi à accueillir diverses charges utiles scientifiques et commerciales, notamment au profit de l’agence spatiale américaine (Nasa). Mais ce type de mission est perçu par les contempteurs de Blue Origin comme un simple vernis. D’autres remontrances sont aussi formulées quant au coût global du voyage : bien sûr, la vue de la Terre est imprenable à plus de 100 kilomètres de haut, mais pour ce qui est des sensations d’impesanteur, l’expérience fournie par Blue Origin n’est pas nécessairement meilleure que ce qu’un vol en Zéro G peut proposer. Et le prix est bien moindre : 6 000 euros, au lieu des 100.000 $ (minimum) estimés pour les vols Blue Origin! |