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Badge de
la mission APOLLO-11.
La mission historique du premier alunissage humain. Ce badge,
à la différence des autres
badges Apollo, ne contient pas les noms des astronautes; ceci pour
rendre
hommage aux milliers de personnes anonymes qui travaillèrent
pour
le programme Apollo. Mission du 16 au 24 Juillet 1969. Equipage: * Neil ARMSTRONG, commandant |
Ci-dessus, la réplique
du badge Apollo-11 la plus ... luxueuse... par Chris
Spain de Crew Patches
Ce badge est une réplique de celui que l'équipage d'Apollo 11 a porté après l'amerrissage et le placement des astronautes en quarantaine dans le module MQF (ou Mobile Quarantine Facility) placé à bord du navire USS Hornet. Les écussons originaux de ce type ont été produits en très petit nombre exclusivement pour la NASA et n'ont jamais été disponibles dans le commerce. Des exemplaires se vendent aujourd'hui pour environ 400 $ minimum. Cette réplique était extrêmement difficile à produire en raison des détails fins et de la coloration subtile du badge d'origine. Cette réplique utilise un assortiment de 13 fils de couleurs différentes (contre un maximum de 8 couleurs utilisées pour la majorité des badges). Il n'a pas été possible de trouver des correspondances exactes dans les fils modernes pour toutes les couleurs utilisées pour l'original, mais le résultat final est le plus fidèle possible. Cette réplique a été fabriquée aux États-Unis par AB Emblems sous supervision de Chris Spain. |
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Dessin original du
badge
d'Apollo-11. |
L'aigle américain, symbole des États-Unis, est sur le point d'atterrir sur la Lune. Dans ses serres, une branche d'olivier indique que l'équipage "est venu en paix pour toute l'humanité". Ce badge historique est un des rares (avec celui d'Apollo 13) qui n'affichent pas le noms des astronautes: C'est un souhait de l'équipage qui voulait que ce badge rende hommage a tous ceux qui ont travaillé sur ce projet. L'idée d'un aigle se posant sur la Lune (dont le modèle est une photo du National Geographic) vient de l'astronaute Jim Lovell, la doublure de Neil Armstrong. La branche d'olivier a été rajouté par la suite car les serres ouvertes de l'aigle américain paraissaient un peu trop agressives... Ces badges brodés ont en fait toujours été portés par les astronautes avant ou après leur mission spatiale. Pendant la mission, seuls les badges ignifuges "Bêta" étaient cousus sur leur combinaison ou scaphandre, y compris sur la Lune. |
Version AB Emblems |
Version Lion Brothers |
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Les badges ayant réellement volé: les Beta Cloth Patches. Depuis l'incendie tragique d'Apollo-1, tous les écussons (drapeau, logo NASA, badge de mission, nom de l'astronaute) portés par les astronautes entre le décollage et l'amerrissage sont des badges imprimés sur un tissu ignifuge appelé "Bêta". Ceci répond à des mesures de sécurité car les tissus utilisés sont non-inflammables et à base de fibres de verre. Ces écussons seront utilisés pendant les vols Apollo, Skylab et ASTP. Sur le scaphandre d'Armstrong et sur la combinaison d'Aldrin, on voit donc bien ces écussons Bêta et ce sont les seuls qui sont vraiment allés dans l'espace et sur la Lune! La pièce brute de tissu Bêta avec badge imprimé. |
Témoignage de Michael Collins: Il y avait aussi une variété de tâches non techniques, telles que la recherche de surnom pour notre vaisseau spatial et la conception d'un écusson de mission. Nous pensions qu'Apollo 11 n'était pas un vol ordinaire, et nous ne voulions pas de dessin ordinaire, pourtant nous n'étions pas des concepteurs professionnels. La NASA a proposé de nous aider dans ce sens (à bon escient, je pense). Sur Gemini 10, qui, à mon avis, porte le plus beau design de la série Gemini, l'artiste Barbara Young avait développé l'une des idées de John et proposé un dessin gracieux, un X aérodynamique dépourvu de noms et de machines. C'était l'approche que nous voulions adopter sur Apollo 11. Nous ne voulions pas garder nos trois noms parce que nous voulions que la conception soit représentative de tous ceux qui avaient travaillé pour un atterrissage lunaire, et il y avait des milliers de personnes qui pourraient s'y inscrire et qui, pourtant, ne verrait jamais leur nom brodé dans le tissu de ce badge. De plus, nous voulions que le design soit symbolique plutôt qu'explicite. Sur Apollo 7, le badge de Wally montrait la terre et le feu du moteur CSM en orbite. Sur le badge Apollo-9, McDivitt a représenté une Saturn V, un module CSM et un LM. Apollo-10 était encore plus dense. Apollo 8 était plus proche de notre façon de penser, montrant un huit en boucle autour de la terre et de la lune, sur un badge en forme de module de commande, mais il y avait, comme tous les autres, trois noms imprimés dessus. Nous avions besoin de quelque chose de plus simple, mais qui signifiait sans équivoque l'alunissage pacifique des États-Unis. Jim Lovell, le remplaçant de Neil, a suggéré un aigle américain dans la conversation. Bien sûr! Quel meilleur symbole - l'aigle a atterri, n'est-ce pas ? À la maison, j'ai parcouru ma bibliothèque et j'ai finalement trouvé ce que je cherchais dans un livre du National Geographic sur les oiseaux : un pygargue à tête blanche, griffes toutes sorties, ailes partiellement repliées, arrivant pour un atterrissage. Je l'ai tracé sur un morceau de papier de soie et esquissé dans une vue oblique d'une surface lunaire cratérisée. Ainsi, l'écusson Apollo 11 est né, bien qu'il y ait eu un long chemin à parcourir avant l'approbation finale. J'ai ajouté une petite terre en arrière-plan et j'ai dessiné le soleil venant de la mauvaise direction. J'ai également crayonné APOLLO autour du haut de mon dessin circulaire et le nom "ELEVEN" en bas. Neil n'aimait pas le ELEVEN parce qu'il ne serait pas compréhensible pour les étrangers, alors après avoir essayé le XI et le 11, nous avons opté pour ce dernier et mis APOLLO 11 au sommet. Un jour, à l'extérieur du simulateur, je décrivais mes efforts à Jim Lovell, et lui et moi étions tous les deux d'accord pour dire que l'aigle à lui seul ne transmettait pas vraiment tout le message que nous voulions. Les Américains étaient sur le point d'alunir, et alors ? Tom Wilson, notre informaticien et instructeur en simulateur, nous a entendus et a dit : Pourquoi pas un rameau d'olivier comme symbole de notre expédition pacifique ? Magnifique! Où les aigles portent-ils des rameaux d'olivier ? Dans leur bec, naturellement. J'en ai donc esquissé un, et après quelques discussions avec Neil et Buzz sur les nuances de couleurs, nous étions prêts à aller sous presse. Le ciel serait noir, pas bleu, mais noir absolu, comme dans la réalité. L'aigle serait de la couleur de l'aigle, la lune de la couleur de la lune, comme décrit par Apollo 8, et la terre aussi, donc tout ce qu'il nous restait à imaginer, c'était vraiment les couleurs de la bordure et du lettrage. Nous avons choisi le bleu et l'or, puis nous avons demandé à un illustrateur du MSC [James R. Cooper] de faire les illustrations pour nous. Nous avons photographié le design final et envoyé une copie à Washington pour approbation. Washington approuvait généralement tout. Seulement cette fois, ils ne l'ont pas fait, et notre conception est revenue désapprouvée. La raison ? les pattes de l'aigle, de puissantes serres tendues, était inacceptable. C'était trop hostile, trop belliqueux ; Cela donnait l'impression que l'aigle plongeait sur la lune d'une manière très menaçante, selon Bob Gilruth. Ce qu'il faut faire? Une approche "serres en avant" était impensable pour ce pilote qui s'était réveillé plus d'une fois avec des sueurs froides après un atterrissage cabré "roues en avant". Peut-être que les serres pourraient être relâchées et adoucies un peu, rendues molles. Puis quelqu'un a eu une idée : il suffit de transférer la branche d'olivier du bec aux griffes et toute la menace a disparu. L'aigle avait l'air légèrement mal à l'aise dans la nouvelle version, serrant fermement ses branches avec les deux pattes, mais nous l'avons quand même soumis à nouveau, et il a obtenu l'approbation finale. (Source: http://www.genedorr.com/patches/Apollo/Ap11.html) |
Au cours de cette mission
21,7 kilogrammes de roche et de sol lunaires sont collectés
et plusieurs instruments scientifiques sont installés sur la
surface de notre satellite. Bien que l'objectif scientifique d'Apollo
11 ait été limité par la
durée du séjour sur la Lune et la
capacité d'emport réduite des vaisseaux spatiaux
utilisés, la mission fournit des résultats
substantiels.
Son déroulement, en particulier les premiers pas sur la Lune
filmés par une caméra vidéo et
retransmis en direct, constituent un événement
suivi sur toute la planète par des centaines de millions de
personnes.
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Réplique
souvenir de la célèbre plaque laissée sur la
Lune à la base du LM. En réalité, la vrai plaque d'aluminium était "enroulée" autour du pied du LM qui était équipé de l'échelle de descente. |
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Badge
Grumman du LM-5 Eagle.
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A gauche, badge de
mission du batiment USS HORNET qui
récupéra la capsule Apollo 11 après
son amerrissage. Navire immatriculé CVS (porte-avions anti-sous-marin) N°12. |
CVS: Immatriculation des porte-avions anti-sous-marin (Après 1958) |
Un autre badge, sans
doute commémoratif, qui reprend le logo militaire du vaisseau: un frelon armé (en anglais Hornet = Frelon). Il semble porter un masque de plongée suggérant son rôle de lutte anti sous-marine. Sous ses ailes figurent des missiles et dans ses mains deux pistolets. On
devine mieux ces armes sur ce badge HORNET antérieur alors qu'il
était encore immatriculé en porte-avions d'attaque CVA
entre 1952 et 1958.
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Le slogan "PLUS THREE" reprend le slogan répandu quand les 3
astronautes d'Apollo-11 ont été recueillis à bord
du navire: "Hornet plus Three" ; un slogan visible sur le pins métallique porté par les astronaute dans leur module de quarantaine. |
Le badge qui fait de vous un observateur d'oiseau (ici l'aigle Eagle) Un badge "Bird Watcher" a été monté sur une carte indiquant "Vous êtes devenu membre honoraire du lancement d'Apollo-11 Bird Watchers", grâce à votre achat de l'emblème commémoratif Apollo 11. Ces écussons sont disponibles UNIQUEMENT pour les vrais observateurs installés aux Kennedy Space Center Area Launch Viewing Sites (Sites officiels du Centre Kennedy pour observer le décollage), et ne sont disponibles à la vente nulle part ailleurs, ce qui en fait un souvenir vraiment unique." (source collectSPACE) |
Les risques de contamination de la biosphère terrestre par d'éventuels germes lunaires étaient particulièrement surveillés pour le retour des premiers vols lunaires. Pour leur sécurité, les plongeurs étaient équipés pour l'occasion d'une combinaison intégrale de protection biologique (BIG, Biological Isolation Garments). Une fois le sas du module de commande ouvert, trois combinaisons supplémentaires étaient lancées à l'intérieur, avant que la porte ne soit rapidement refermée. C'est seulement une fois la combinaison revêtue que les astronautes pouvaient sortir à l'air libre et rejoindre le canot pneumatique. La résolution de ces photos ne permet pas d'affirmer que le badge-drapeau présenté ci-dessous est bien celui visible sur l'épaule gauche des combinaisons de protection biologique. |
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Ce badge aurait été porté sur les combinaisons de protection biologiques des marins ayant récupérés les astronautes à leur sortie du module de commande. . Cette information provient du "US Navy SEAL Museum".et ce badge a été reconstitué par Jim Schultz. Les photos de l'époque ne peuvent pas confirmer cette information car elles ne sont pas assez nettes. |
Drapeau national avec le logo des plongeurs de l'UDT. UDT pour "Underwater Demolition Team": Ce sont des unités de la marine américaine ayant existé entre 1942 et 1983, précurseurs des troupes d'élite Navy Seal. |
La variété "Anniversaire" créé par Tim Gagnon et Jorge Cartes R. dont on voit les initiales brodées en noir sur fond noir.
JCR pour Jorge Cartes R. et TANG pour Tim Alan Neil Gagnon ( référence à Alan SHEPARD et Neil ARMSTRONG )
Cet écusson reprend en fait le projet initial de Collins qui avait dessiné un aigle atterrissant les serres tendues vers l'avant (comme sur la photo). Ce projet fut rejeté par la NASA car jugé à raison trop agressif.
Lire plus haut le témoignage de Collins dont voici un extrait:
...Les pattes de l'aigle, de puissantes serres tendues, était inacceptable. C'était trop hostile, trop belliqueux ; Cela donnait l'impression que l'aigle plongeait sur la lune d'une manière très menaçante, selon Bob Gilruth...
Badges
célébrant le cinquantenaire d'Apollo-11:
Et mon Press Kit NASA d'origine: